Imaginez la scène :
L’audit débute. Je feuillette les dossiers, m’arrête, et annonce :
« Pour la période concernée, nous allons examiner ces quatre prestations. »
Et là, tout un ballet de réactions se joue sous mes yeux :
Regards qui se croisent, quelques sourcils qui se haussent… et cette question qui finit toujours par tomber :
« Mais… on ne peut pas choisir nous-mêmes ? »
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Eh non ! Désolée, mais c’est justement tout l’intérêt de l’échantillonnage aléatoire : pas de favoritisme, pas de joker. On tire au sort un assortiment représentatif de votre activité : un peu de présentiel, un soupçon de distanciel, une pincée d’intra, un zeste d’inter, et pourquoi pas une action liée aux situations de handicap. Bref, un cocktail maison, savamment dosé.
C’est alors que les tentatives de négociation surgissent, parfois maladroites, souvent pleines d’espoir :
« Celle-là, franchement, c’est pas notre meilleure… Vous êtes sûre qu’on ne peut pas l’éviter ? »
« Et ça, c’est du sous-traitant. On n’a pas tout le dossier. Ça compte vraiment ? »
Spoiler alert : ça compte. Et c’est bien ça qui fait tout l’intérêt de l’audit.
Mais pas de panique ! Un audit, ce n’est pas l’épreuve des poteaux de Koh-Lanta. Un écart, ce n’est pas une défaite, mais une chance. C’est ce petit caillou dans la chaussure qui vous rappelle qu’un bon ajustement peut rendre le chemin plus confortable.
Alors, gardez le sourire, respirez, et laissez le hasard faire son travail. Après tout, l’audit, c’est un moment pour se poser, réfléchir et grandir.
Et promis : pas de bonnet d’âne, juste un coup de pouce pour aller encore plus loin.
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